Arlequin ou la Couleur du Monde
Une promenade à la croisée des chemins de science, de philosophie, de littérature, d'art et de culture.
De l'inaccessible étoile du poète vers l'irrésistible étoile du savant.

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Les étoiles meurent ainsi

L'explosion stellaire

La température des étoiles les plus massives, les géantes ou supergéantes bleues, comme Rigel de la Constellation d'Orion, pourra atteindre en leur centre jusqu'à 5 milliards de degrés, quand, après une ultime contraction, elles exploseront.
Ces supernovae éjectent alors dans l'espace glacial, proche du zéro absolu, à la vitesse de 8000 km/s tous les éléments de leurs couchent externes, de l'hydrogène à l'uranium, en n'oubliant pas l'or si cher aux alchimistes...
*Le noyau central d'une supernova se transforme en pulsar ou étoile à neutrons dont 1 cm3 de matière a une masse de plusieurs centaines de millions de tonnes! Ainsi est devenue l'étoile hôte du 4 juillet 1054 dans la constellation du Taureau.

Les étoiles moins massives n'atteindront pas une telle température et évacueront moins violemment leur précieuse matière, de l'hydrogène au fer, sous la forme d'une nébuleuse annulaire ou nova. Il en sera ainsi pour le Soleil.

Les poussières d'étoiles

Les éléments formés dans les étoiles se retrouvent dans le rémanent de la supernova ou dans la nébuleuse annulaire de la nova. Dans ce nuage de gaz encore chaud qui s'étale et se refroidit rapidement, les noyaux atomiques formés dans l'étoile capturent des électrons. La température n'est déjà plus que d' environ 3000°C et, succédant à la force nucléaire avivée dans les creusets stellaires par la force de gravité, c'est maintenant, dans l'espace glacial, que la force électromagnétique transforme les noyaux atomiques en atomes, et déjà, certains d'entre eux, en molécules.
L'oxygène a beaucoup de succès: avec l'hydrogène, il forme la molécule d'eau; avec le silicium, il constitue le quartz; avec les métaux, il forme les premiers oxydes qui sont à la base de toutes les constructions solides de notre univers: poussières d'étoiles, comètes, météorides, astéroïdes, planètes telluriques.
*Chaque grain de poussière d'étoile mesure moins d'1 micron (1/1000ème de mm) mais contient des milliards d'atomes et de molécules formant un noyau rocheux recouvert d'une couche de glaces. Ces éclats d'étoiles préfigurent les planètes qui se formeront auprès de nouvelles étoiles comme les Pléiades, ou qui se sont déjà formées autour du Soleil il y a un peu plus de 4,5 milliards d'années.

La planète Terre

Elle est donc née il ya un peu plus de 4,5 milliards d'années de ces poussières d'étoiles sur lesquelles l'eau s'était naguère solidifiée dans l'espace interstellaire à quelques degrés absolus. Elle s'est formée en même temps que le Soleil et les autres planètes du système solaire. Puis, sous l'action de la force de gravité, vraisemblablement peu de temps après l'explosion d'une supernova dans la nébuleuse protosolaire, de poussières d'étoiles en météorides puis de météorides en astéroïdes, en n'oubliant pas les comètes du nuage de Oort, les molécules d'eau se sont retouvées prisonnières du manteau de notre chaude planète en formation.
Libérée sous forme de vapeur grâce à la chaleur terrestre, toute l'eau, qui aujourd'hui forme nos océans, s'était élevée dans l'atmosphère primitive de la Terre en formation, puis, assez refroidie aprè quelque 50 millions d'années (6 mois à l'échelle d'une vie humaine), elle formait un océan primitif quasi bouillant.

C'est à partir de cet environnement que foisonneront 700 000 ans plus tard les premiers micro-organismes (algues bleues). L'océan continuant son refroidissement, apparaissent 500 000 ans après les coraux primitifs et les premières algues chlorophylliennes bleu-vert qui, respectivement, commencèrent le processus d'élimination du gaz carbonique (CO2) de l'atmosphère primitive et son oxygénation (O2).

Après les astrophysiciens, ce sont maintenant les géophysiciens qui vont nous aider à mieux connaître, à mieux comprendre cette planète qui nous porte à 30 km/seconde autour de son étoile. Ensuite les biochimistes prendront le relais pour nous faire découvrir l'exaltante diversité de notre biosphère.

Nébuleuse Abell 39 

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