|  Mes petits cailloux blancs 
 
  Miró, 
		l'Arlequin artificier 
  Giacometti, 
		le Phœnix 
  Picasso, 
		le Minotaure 
 
  Poésie (Dis papa, où est le vent?) 
  Grand-père! raconte-moi l'églantine... 
  Post-scriptum (à Colombine) 
 
  La 
		mélodie de l'eau (Mes mots arcs-en-ciel) 
  Le 
		porteur d'étoiles (Que Noël est 
		beau...) 
  Mais 
		plus 
		personne pour le dire 
  Souvent, 
		mes 
		pas me mènent... 
  Le 
		promeneur du Stang-Alar 
 
  Iroise, mon Armor 
 
  Arlequin ou la Couleur du Monde 
 
  Entre essence et
        existence 
  Les sillons de la connaissance 
  Lettre à Antoine de
        Saint-Exupéry 
  Comment tu t'appelles? 
 
  L'irrésistible étoile 
  Le puzzle de la Terre 
  La pulsion de vie 
  L'Histoire a-t-elle un sens? 
 
  Chroniques 
		ou Nouvelles 
 To be, or not to be...
         «Être, ou ne pas être, cest là la question.Y a-t-il plus de noblesse dâme à subir
 la fronde et les flèches de la fortune outrageante,
 ou bien à sarmer contre une mer de douleurs
 et à larrêter par une révolte? Mourir.., dormir,
 rien de plus... et dire que par ce sommeil
 nous mettons fin aux maux du cur et aux mille
        tortures naturelles
 qui sont le legs de la chair: cest là un
        dénouement
 quon doit souhaiter avec ferveur. Mourir.., dormir,
 dormir! peut-être rêver! Oui, là est lembarras.
 Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la
        mort,
 quand nous sommes débarrassés de létreinte de
        cette vie ?
 Voilà qui doit nous arrêter. Cest cette
        réflexion-là
 qui nous vaut la calamité dune si longue
        existence.
 Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et
        les dédains du monde,
 linjure de loppresseur, lhumiliation de
        la pauvreté,
 les angoisses de lamour méprisé, les lenteurs de
        la loi,
 linsolence du pouvoir, et les rebuffades
 que le mérite résigné reçoit dhommes indignes,
        sil pouvait en être quitte
 avec un simple poinçon? Qui voudrait porter ces
        fardeaux,
 grogner et suer sous une vie accablante,
 si la crainte de quelque chose après la mort,
 de cette région inexplorée,
 doù nul voyageur ne revient, ne troublait la
        volonté,
 et ne nous faisait supporter les maux que nous avons
 par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons
        pas?
 Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches;
 ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent
 sous les pâles reflets de la pensée;
 ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus
        importantes
 se détournent de leur cours, à cette idée,
 et perdent le nom daction... Doucement, maintenant!
 Voici la belle Ophélia... Nymphe, dans tes oraisons
 souviens-toi de tous mes péchés.»
 William Shakespeare
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 Émergence Naître, naissanceConnaître, connaissance
 Renaître, renaissance
 EssenceConscience
 Existence
 Être ou ne pas êtreÊtre et ne plus être
 Être et néant de l'être
 Contingence -Arlequin-"États d'âme"
 
			   Joan
            Miró     |